Date de mise en ligne : 07/2021
Au sommaire :
Repérage des usages de substances psychoactives
- Un repérage systématique et renouvelé plus fréquemment pour le tabagisme que pour la consommation d’alcool ou de cannabis
- Connaissance et usage de la démarche Repérage précoce et intervention brève (RPIB)
- Deux tiers des médecins généralistes qui ont connaissance de la démarche RPIB l’utilisent
- Un recours très fréquent aux prescriptions d’analyses biologiques et nettement moindre aux questionnaires ou échelles standardisés
- Connaissance des repères de consommation d’alcool
- Échanges avec les patients concernant leur consommation de tabac ou d’alcool
- Initiation des échanges
- Une aisance dans les échanges qui semble légèrement moindre pour l’abord de la consommation d’alcool
Recours à des structures spécialisées en addictologie
- Des recours fréquents aux structures spécialisées, le plus souvent pour l’adressage des patients
- Une fréquence du recours qui varie selon l’âge et le mode d’exercice des médecins généralistes
Le médecin généraliste face à un patient souffrant de conduites addictives (tabac, alcool)
- L’abord du sevrage tabagique
- Les médecins généralistes prennent le plus souvent en charge seuls ce sevrage tabagique
- Les prises en charge en liaison avec un professionnel ou une structure spécialisé(e) sont moins fréquentes parmi les praticiens ayant suivi une formation complémentaire en addictologie
- Une large majorité des médecins indiquent prescrire « la plupart du temps » un traitement nicotinique de substitution
- L’abord de la consommation excessive d’alcool et de sa réduction
- La prise en charge visant à réduire une consommation excessive d’alcool s’effectue le plus souvent en liaison avec d’autres professionnels spécialisés
- La prise en charge en liaison avec des professionnels ou structures spécialisés est plus fréquente - parmi les médecins femmes
- Un médecin sur deux indique fixer « la plupart du temps » un objectif chiffré de réduction de la consommation d’alcool à reprendre à la prochaine consultation
Opioïdes (traitements de substitution, traitements antalgiques) : perceptions et pratiques des médecins généralistes
- Deux tiers des médecins généralistes concernés au moins une fois dans l’année par la prescription de TSO
- Des pratiques de prescription variées selon les caractéristiques des praticiens et de leur environnement d’exercice
- Un peu moins de la moitié des médecins généralistes prescripteurs de TSO se considèrent suffisamment formés dans ce domaine
- Près de six praticiens sur dix sont souvent confrontés à des difficultés pour respecter les recommandations quant à la durée maximale de traitement antalgique opioïde hors indication cancéreuse
Prévention et prise en charge des conduites addictives dans le cadre d’un exercice regroupé
- La présence d’un professionnel référent pour les conduites addictives est plus fréquente en maison de santé pluriprofessionnelle
- Une participation au dispositif Mois sans tabac nettement plus fréquente parmi les médecins exerçant en MSP