Opinions et pratiques des médecins généralistes libéraux des Pays de la Loire. Opioïdes : traitements de substitution, traitements antalgiques

Opinions et pratiques des médecins généralistes libéraux des Pays de la Loire. Opioïdes : traitements de substitution, traitements antalgiques

Cette étude questionne les médecins généralistes ligériens sur leurs perceptions et pratiques à l'égard des opioïdes sur deux thématiques spécifiques :
- la dépendance aux opioïdes et sa prise en charge par un traitement de substitution aux opioïdes,
- le mésusage et la dépendance liés à la prise de traitements antalgiques opioïdes.

Ces résultats sont issus d'une enquête réalisée fin 2019-début 2020 auprès de 427 médecins généralistes des Pays de la Loire, dans le cadre du dispositif du Panel en médecine générale.

 

Cette étude est réalisée par l'ORS et l'URML des Pays de la Loire, dans le cadre d’un partenariat avec la Drees du Ministère chargé de la santé, l'ORS et l'URPS-ml de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Travail cofinancé par l'ARS, l’URML des Pays de la Loire et la Drees.

Opinions et pratiques des médecins généralistes libéraux des Pays de la Loire. Opioïdes : traitements de substitution, traitements antalgiques. N° 30
Panel d'observation des pratiques et des conditions d'exercice en médecine générale

ORS Pays de la Loire, URML Pays de la Loire, novembre 2021, 8 p.

Date de mise en ligne : 11/2021

Dans ce document :

Traitements de substitution aux opioïdes :

- Près des trois quarts des médecins généralistes concernés au moins une fois dans l’année par la prescription de TSO
- Les médecins généralistes ligériens réalisent plus souvent des renouvellements qu’au plan national
- 4 médecins généralistes prescripteurs de TSO sur 10 se considèrent suffisamment formés dans le domaine
- 9 médecins prescripteurs sur 10 disposent des coordonnées de professionnels spécialisés pouvant les aider dans ces prises en charge

Traitements antalgiques opioïdes :

- Trois quarts des médecins informent systématiquement leurs patients des risques de mésusage et de dépendance lors de la prescription de traitements antalgiques opioïdes
- Moins d’un médecin sur deux se considère suffisamment formé pour repérer les signes de mésusage des traitements antalgiques opioïdes
- Plus de la moitié des praticiens souvent confrontés à des difficultés pour respecter les recommandations quant à la durée maximale de ces traitements (hors indication cancéreuse)